« les sens du sacré : entre piété et ferveur »

La musique profane a permis toutes sortes de découvertes et d’expérimentations. En revanche, la musique d’église a été plus contrainte dans son évolution, car elle ne pouvait pas laisser les fidèles se détourner de leur foi pour cause d’excentricités musicales. Les innovations sont donc apparues à un niveau plus contrapuntique et stylistique. Mais les compositeurs ont su adapter progressivement les avancées de la musique profane au contexte ecclésiastique et ont ainsi proposé une musique religieuse pleine de sensibilité ayant pour but de souligner la grandeur de la liturgie, et de renforcer les élans des chrétiens. Dans ce programme, nous tentons de mettre en exergue les différents moyens de concilier ces affetti et les contraintes contrapuntiques de la musique religieuse et ainsi de démontrer que la musique d’église possède, de manière détournée, tous les atouts de la musique profane.

Ensemble Chiome d’Oro

Capucine Keller, soprano
Claudia Coneses, soprano
Renaud Delaigue, basse
Cecilia Knudtsen, viole de gambe
Pierre-Louis Rétat, clavecin